Victimes de leurs pères, cousins, oncles, voisins, proches, inconnus etc., des jeunes filles, parfois de petites filles innocentes(3ans, 5 ans, 7ans ) subissent des cas de viols incessants. Et ces phénomènes ne cessent de prendre des proportions alarmantes. Certains cas sont suivis de meurtre. Je ne possède pas les statistiques officielles mais il ne se passe pas un jour sans qu'on en relate à la presse. Toute personne douée de raisons ne peut rester insensible face à ces phénomènes de société. Les conséquences sont désastreuses : traumatismes, lésions de l'appareil génital, grossesses non désirées, risques d’infections sexuellement transmissibles (VIH par exemple), dévalorisation sociale etc.
Qu'est ce qui explique la récurrence de ces viols ? Il existe beaucoup de facteurs parmi lesquels :
La promiscuité et la pauvreté
Les enfants constituent une proie facile. Ils sont parfois laissés à eux même sans protection ni vigilance.
Le basculement des valeurs
Certains cas de viol sont étouffés si le criminel est dans l'entourage proche de la victime.
Menaces, réglages à l'amiable, pesanteurs socioculturelles (des filles préfèrent le silence à l'humiliation et l'exclusion sociale)
Les auteurs de ces crimes jouissent parfois d'une impunité quasi totale même s'il existe un dispositif législatif répressif. Pas assez de condamnations.
Cette couche vulnérable que constituent les jeunes filles mérite plus de protection et d’attention de la part des autorités, des parents et de la société de manière générale. Nul n'est à l'abri. Détruire la vie d'une fille c'est compromettre la vie de plusieurs générations à venir. Des solutions existent et les réflexions se poursuivent pour mener à bien le combat. En voici quelques pistes de solutions :
Elles doivent être soutenues durant ces moments difficiles. Elles ne méritent pas d'être rejetées. Elles ont besoin d'un suivi psychologique.
Sensibiliser à la violence sexuelle commise à l'encontre des filles et à l'impact que cela peut avoir sur leur santé, leur moral et leurs familles. Impliquer les filles
Les abus à l'encontre des enfants doivent être dénoncés à travers des mécanismes d'alerte et de veille.
Encourager les enfants à dénoncer les cas de viol et harcèlement constatés dans leur environnement immédiat.
Appliquer à l’encontre des criminels (violeurs) de sévères punitions ; application de la loi dans toute sa rigueur
Synergie des actions entre le gouvernement, les ONG et les associations œuvrant dans la protection des enfants. Ces acteurs doivent bénéficier davantage d’appui financier, technique voire institutionnel de la part de l’Etat pour mieux accompagner les victimes de viol.
Beaucoup d'associations et d'ONG font un excellent travail dans ce domaine mais toujours est-il que la vigilance doit être de redoublée. Ça doit être un combat de tout le monde. Donc soyons proactifs et non toujours réactifs.
Toutefois il faut dénoncer également des cas supposés de viol qui sont orchestrés par des gens mal intentionnés pour soutirer de l'argent à leurs victimes ou pour régler des comptes à travers des chantages. Ce sont des faits qui existent et qui méritent qu'on s'y arrête. Consentir des rapports avec une quelconque personne pour ensuite la traiter de violeur et la faire chanter ne peut être cautionné. Donc nous sommes tous interpellés.
Ousmane BA
Sociologue
ousmanebazig2002@yahoo.fr
Qu'est ce qui explique la récurrence de ces viols ? Il existe beaucoup de facteurs parmi lesquels :
La promiscuité et la pauvreté
Les enfants constituent une proie facile. Ils sont parfois laissés à eux même sans protection ni vigilance.
Le basculement des valeurs
Certains cas de viol sont étouffés si le criminel est dans l'entourage proche de la victime.
Menaces, réglages à l'amiable, pesanteurs socioculturelles (des filles préfèrent le silence à l'humiliation et l'exclusion sociale)
Les auteurs de ces crimes jouissent parfois d'une impunité quasi totale même s'il existe un dispositif législatif répressif. Pas assez de condamnations.
Cette couche vulnérable que constituent les jeunes filles mérite plus de protection et d’attention de la part des autorités, des parents et de la société de manière générale. Nul n'est à l'abri. Détruire la vie d'une fille c'est compromettre la vie de plusieurs générations à venir. Des solutions existent et les réflexions se poursuivent pour mener à bien le combat. En voici quelques pistes de solutions :
Elles doivent être soutenues durant ces moments difficiles. Elles ne méritent pas d'être rejetées. Elles ont besoin d'un suivi psychologique.
Sensibiliser à la violence sexuelle commise à l'encontre des filles et à l'impact que cela peut avoir sur leur santé, leur moral et leurs familles. Impliquer les filles
Les abus à l'encontre des enfants doivent être dénoncés à travers des mécanismes d'alerte et de veille.
Encourager les enfants à dénoncer les cas de viol et harcèlement constatés dans leur environnement immédiat.
Appliquer à l’encontre des criminels (violeurs) de sévères punitions ; application de la loi dans toute sa rigueur
Synergie des actions entre le gouvernement, les ONG et les associations œuvrant dans la protection des enfants. Ces acteurs doivent bénéficier davantage d’appui financier, technique voire institutionnel de la part de l’Etat pour mieux accompagner les victimes de viol.
Beaucoup d'associations et d'ONG font un excellent travail dans ce domaine mais toujours est-il que la vigilance doit être de redoublée. Ça doit être un combat de tout le monde. Donc soyons proactifs et non toujours réactifs.
Toutefois il faut dénoncer également des cas supposés de viol qui sont orchestrés par des gens mal intentionnés pour soutirer de l'argent à leurs victimes ou pour régler des comptes à travers des chantages. Ce sont des faits qui existent et qui méritent qu'on s'y arrête. Consentir des rapports avec une quelconque personne pour ensuite la traiter de violeur et la faire chanter ne peut être cautionné. Donc nous sommes tous interpellés.
Ousmane BA
Sociologue
ousmanebazig2002@yahoo.fr